Honda NC 700, NC 750, CTX700, Intégra, X-ADV, Forza 750, NT 1100

A l’époque des trails démesurés, il peut être bon de revenir en arrière pour réaliser que la moto, c’est surtout un état d’esprit et que l’on peut aller loin avec elle, quelle que soit sa taille et sa puissance....

http://motards-en-voyage.com/essais-de- ... and-destin

A la belle époque de Moto coin coin, Fred l'avait largement démontré...

Merci Christian pour ce sympathique article qui démontre et nous rappelle une fois de plus que le plaisir et le voyage ne passe pas forcément par la moto "prétentieuse" de grosse - et multiple - cylindrée / cylindres.
C'est pour cela que je suis revenu depuis qq mois sur qq chose de plus modeste, et qui m'avait lui aussi procuré énormément de plaisir avant le passage de mon permis A : un Honda SH 125.
Donc revendue ma NC750S, refourguée ma Vstrom 650, place au mono 125, à la courroie, au variateur, à la gestion du petit moteur (on ne conduit pas un 125 cc sur la distance comme un bi de 650/750 cc).
Pour le printemps, un p'tit road trip hexagonale d'un peu plus de 3.000 km est prévu.
Pas d'autoroute, de voie rapide, juste des départementales.

Bel hommage à Fred Tran Duc qui le mérite. J'étais lecteur également de la carte postale du bout du monde.
On pourrait faire un road movie avec tout ce qu'il a vécu. Peut-être même que certains trouveraient ce film invraisemblable tant son récit est riche en péripéties. Par exemple quand il récupère un gamin, Petit Prince, à Katmandou confié par des parents (un peu barrés ) rencontrés par hasard et et qu'il poursuit son tour du monde avec, à 2 sur la 80GT.
Autre époque...

Lefa a écrit : ↑lun. 6 mars 2023 19:57 Bel hommage à Fred Tran Duc qui le mérite. J'étais lecteur également de la carte postale du bout du monde.
On pourrait faire un road movie avec tout ce qu'il a vécu. Peut-être même que certains trouveraient ce film invraisemblable tant son récit est riche en péripéties. Par exemple quand il récupère un gamin, Petit Prince, à Katmandou confié par des parents (un peu barrés ) rencontrés par hasard et et qu'il poursuit son tour du monde avec, à 2 sur la 80GT.
Autre époque...

Je m'en souviens comme si c'était hier de cette carte publiée dans Moto Journal où il expliquait qu'il poursuivait le voyage à deux alors qu'il était au Népal. Je l'avais relue plusieurs fois tellement cela paraissait invraisemblable!

C'est ici:


http://motards-en-voyage.com/2014-04-26 ... e-et-nepal

Voilà un extrait:




-Où tu vas maintenant ?

-A Kathmandu, c'est pour ça que j'étais au consulat du Népal...

-Et après ?

-Au Japon.

-Et après ?

-Ben. ..Aux Amériques, peut-être...

-Je peux venir avec toi ? »



Ben voyons... Que diable répondre à un petit prince qui te pose ce genre de question ?



-Ben... Si tes parents veulent bien... Oui...

-Si on va en Amérique, tu m'emmèneras à Disneyland ?

-Ben... Si Dieu veut...

-Tu crois en Dieu ? Marie-Claude -sa mère- y croit pas.

-Moi non plus, pas vraiment.

-On ira alors ?

-Si Dieu veut, si on peut... »



Le lendemain, Petit Prince partait vers le Népal avec ses parents, et je restais à Delhi en attendant des visas et des sous. Je n'ai même pas parlé avec eux, le matin, de cette inimaginable adoption.



On s'est juste promis de se laisser un message à la poste restante de Kathmandu pour se retrouver plus tard, mais ça paraissait tellement lointain...



Je suis parti vers le Népal vingt-quatre jours après eux. C'est pour ça que Puce et moi, outre le fait d'être de très mauvais touristes, étions si pressés.







Huit jours après mon arrivée à Kathmandu, où je n'avais trouvé aucun message poste restante, je bullais un matin dans ma chambre, et j'entends un mezzo-soprano crier dans la cour « Il est là ! »



C'était le Petit Prince qui avait reconnu Puce ma moto.



Il s'est le soir même installé chez moi, et sa mère m'a dit « Il a envie de rester avec toi, si tu peux t'arranger pour les papiers, c'est d'accord ».



Ben merde alors... Voilà cet adorable petit animal qui vit avec moi. Envahissant.



Il a huit ans et demi, il est intarissable de questions sur ci ou sur ça. Il faut être toujours avec lui. Il mange comme quatre.

g2loq a écrit : ↑lun. 6 mars 2023 19:52 Merci Christian pour ce sympathique article qui démontre et nous rappelle une fois de plus que le plaisir et le voyage ne passe pas forcément par la moto "prétentieuse" de grosse - et multiple - cylindrée / cylindres.
C'est pour cela que je suis revenu depuis qq mois sur qq chose de plus modeste, et qui m'avait lui aussi procuré énormément de plaisir avant le passage de mon permis A : un Honda SH 125.
Donc revendue ma NC750S, refourguée ma Vstrom 650, place au mono 125, à la courroie, au variateur, à la gestion du petit moteur (on ne conduit pas un 125 cc sur la distance comme un bi de 650/750 cc).
Pour le printemps, un p'tit road trip hexagonale d'un peu plus de 3.000 km est prévu.
Pas d'autoroute, de voie rapide, juste des départementales.

Depuis un an, j'ai plus de temps et je ne fréquente que les petites routes .... et quel plaisir!

Il y a 4 ans, c'était avec ma CG 125 que j'avais décidé de retourner au Maroc, et le voyage fut merveilleux. Mon compagnon de route m'en a reparlé il y a quelques jours en me disant que ce fut son plus beau voyage.









Il y a un an, pour fêter mon départ à la retraite, j'ai effectué avec le même compagnon de route un tour d'Espagne en empruntant là aussi que les petites routes. Que du bonheur!








Régale toi bien avec ton SH 125. En 2005, j'ai effectué un voyage de quatre mois jusqu'à la mer rouge. Ma compagne, dont c'était le premier voyage, n'avait pas le permis à l'époque. J'avais alors envisagé de partir avec deux SH 125 d'occasion après m'en être fait prêter un par mon concessionnaire durant un week-end. Mais, un mois plus tard, ma compagne avait pu essayer mon CG 125 et m'avait dit: " je veux une vraie moto, je préfère les sensations que l'on a dessus". Et elle était partie avec une 125 Varadéro d'occasion...

La CG 125, ce fut ma seconde moto achetée en 1977, juste après une MZ 125.
Pas de grands road trip contrairement à toi, mais de grandes balades que j'ai encore en mémoire. Moto revendue après la naissance de mon premier fils.

Encore merci pour ce retour de souvenirs. Époque sauvage des 70' quand même, les Japonais sont venus tuer l'essor européen, et surtout français, de la moto.
Peu importe, l'essentiel est de nous rappeler que l'aventure c'est pas forcément cette débauche de CV et de technologie !
Ce qui me touche dans ton article est qu'il correspond à ma prise de conscience du moment : je suis formaté à l'idée du gros cube alors que m'envahissent mes souvenirs de mes 1ers roadtrip en 125cc......il y a 50 ans !
J'ai tenté de succomber aux 400cc et 25cv d'une Royale Enfield avant de me contenter des 650cc et 56cv d'une chinoise. La nouvelle force tranquille des 2 roues qui redonne du peps et de l'espoir pour notre passion. Les japonais s'étaient endormis.

Mes souvenirs les plus marquant sont mes virées avec ma première moto, une 50DT Yam un peu déglinguée achetée d'occasion pour une bouchée de pain. A l'heure actuelle, ce qui me retient d'aller vers une plus petite cylindrée (400, 500 cc), c'est que je fais pas mal de sorties en duo.

J'ai un ami qui a eu toutes les version de GS BMW depuis les années 90 jusqu'à la 1250 actuellement, ce qui m'a permis de les essayer longuement. A chaque fois, je constate objectivement les grandes qualités routières de ces motos, mais pourtant elles ne me font définitivement pas envie, même si le budget n'était pas un problème. En effet, soit on exploite la machine comme il se doit, et on se retrouve alors transformé en rocket-man avec des successions de séquences d'accélérations - freinages dans un paysage qui défile extrêmement vite. Soit, comme mon ami, plus mature que moi, on roule raisonnablement, aux limitations, mais dans ce cas, pourquoi cette fuite en avant pour toujours plus de puissance et de poids ? Je parle de BMW, mais c'est pareil pour pas mal de constructeurs. Après il y a un marché, alors ils auraient bien tort de se priver.